Un projet de recherche collaborative axé sur l’amélioration de la vie des enfants en familles d’accueil grâce à des données novatrices, une recherche axée sur les relations et des perspectives qui façonnent les politiques.
Chaque chiffre représente un enfant entouré de personnes qui tiennent à lui.
Pour refléter la santé et le bien-être de l’enfant
Pour ne pas oublier ceux qui ne sont pas représentés
Pour faire une différence
Les données avec lesquelles nous travaillons sont conservées dans des dépôts de données fédéraux ou provinciaux, par exemple Statistique Canada. Nous respectons les principes de souveraineté des données des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des communautés noires en ce qui concerne l’accès aux données puis leur gestion lorsqu’elles portent sur des populations distinctes. Des organisations communautaires, provinciales et nationales participent à toutes les étapes de notre travail. Nous collaborons avec un Cercle consultatif qui oriente la gouvernance, l’accès et la gestion des données.
Même si les enfants vivant en familles d’accueil subissent un fardeau disproportionné en matière de bien-être et de santé, il existe peu de données sur la santé et le bien-être des enfants en familles d’accueil au Canada. En tant que personnes qui se soucient des enfants en familles d’accueil en raison de nos propres expériences personnelles et professionnelles, nous avons travaillé fort pour trouver de l’information sur leur santé et leur bien-être.
Partage de données et partenariat : Nous souhaitons partager ces données avec celles et ceux qui sont les plus touchés par ce sujet, en donnant la priorité aux communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits.
« Nous avons créé CanFos parce que chaque enfant mérite d’être vu — non seulement en protection, mais aussi dans les données qui façonnent son avenir. »
Cette œuvre émerge d’une recherche axée sur les conséquences à long terme sur la santé liées à l’expérience en famille d’accueil, entrelacée de récits personnels et d’une expression symbolique.
Au cœur de l’œuvre se trouve une jeune enfant, assise seule, tenant un plant d’aloès lumineux. Une ecchymose subtile marque son visage — un témoignage silencieux des blessures physiques qui précèdent souvent l’entrée dans le système de placement familial. Elle est entourée des visages de ceux qui ont été perdus — par la mort, le déracinement, les liens brisés et les échecs institutionnels. Ces visages ne sont pas seulement des représentations du chagrin; ils incarnent le poids cumulatif de la perte relationnelle et de l’abandon qui définissent de nombreux parcours en famille d’accueil. La présence écrasante des autres souligne paradoxalement la réalité isolante de l’expérience du placement : être entouré de systèmes, de familles et de dossiers — et pourtant profondément seul.
Cette solitude va au-delà de l’émotionnel; elle est incarnée. C’est l’absence de figures parentales constantes, la disparition des attachements sans explication et le silence qui suit souvent le traumatisme. Ces pertes s’accumulent avec le temps, contribuant aux risques accrus de troubles physiques et mentaux observés chez ceux qui ont vécu un placement.
Pourtant, au cœur de cette solitude, le plant d’aloès offre un contrepoint silencieux. Inspiré d’un vrai aloès offert par ma première conseillère, que j’ai soigné pendant plus de sept ans, il symbolise le processus lent et souvent incertain de la guérison. Réputé pour ses propriétés régénératrices, l’aloès devient une métaphore visuelle de la résilience — une preuve que les soins, lorsqu’ils sont donnés avec constance et intention, peuvent s’enraciner même dans un sol stérile.
Cette œuvre parle du contraste entre la douleur et la beauté qui coexistent dans la vie de nombreux jeunes Autochtones. Un côté de l’arbre est brisé, nu et tendu vers le soleil brûlant. Il représente le poids du traumatisme, de la déconnexion et des systèmes qui échouent nos jeunes.
L’autre côté raconte une histoire différente : l’arbre fleurit. L’individu est relié à la vie, à la médecine et à la culture. Les deux côtés sont unis par leurs racines, montrant que même lorsque tout semble brisé, tout reste malgré tout lié.
À venir
